Je suis celle que vous n’avez jamais rencontrée
Vous n’avez sans doute jamais rencontré une femme comme moi.
Mon énergie enveloppe, caresse, hypnotise.
Je ne la donne pas aux hasards du monde — je la garde pour ceux qui la méritent.
Je suis sélective, instinctive, libre.
D’où je viens ? Je ne sais plus vraiment.
Je ne me souviens ni du début, ni de la destination.
Ma vie est une danse —
une danse avec le feu, les étoiles, et la lune pour témoin.
Combien d’étoiles filent dans la tiédeur d’une nuit de juin ?
J’ai essayé de les compter, je n’y suis jamais parvenue.
Alors j’ai tournoyé sous leur lumière,
en murmurant des vœux, encore et encore.
Tous mes vœux se réalisent toujours.
C’est pour cela que je souris,
que je vis ici, maintenant,
dans la magie pure de l’instant.

Masques et métamorphoses

Je suis à présent un petit lapin doux — je ris, je saute dans la lumière, légère comme un souffle.
Je souris au monde, et le monde me sourit en retour.
Je suis tendre, naïve, peut-être un peu folle, mais vivante, vibrante.
Et puis, parfois, je deviens sorcière.
Pas celle des contes, non — une magicienne du quotidien,
celle qui change l’air autour d’elle,
qui transforme le silence en feu et les ombres en lumière.
Je joue avec les masques, les gestes, les sourires.
Chaque jour, je me réinvente : un peu enfant, un peu femme,
un éclat de lune, une flamme dansante.
Il y a en moi tant d’amour, tant de rôles, tant de visages.
Je suis toutes ces histoires à la fois,
et aucune ne me définit vraiment.
Je suis un regard, un rire, un mystère en mouvement —
un souffle d’âme qui change de forme,
mais qui, toujours, brille d’un même feu intérieur.
Le verger de mes rêves
Je rêve souvent de mon verger.
Dix pommiers dansent au vent,
leurs fleurs s’envolent comme des éclats de rire.
Le matin, la rosée brille comme des perles oubliées,
et l’air sent la douceur et la promesse.
Je cueille des pommes dorées,
je respire, je souris — tout est simple, tout est vrai.
Parfois, je crois entendre Tchekhov marcher entre les arbres,
non pas triste, mais curieux, émerveillé.
Le verger n’est plus une mémoire,
c’est une fête silencieuse où le temps fait la sieste.
Je peins ces instants avec mes rêves,
je mélange la lumière, le vent et les rires.
Et quand je ferme les yeux,
je retourne là-bas,
dans ce jardin plein de soleil,
où la vie recommence toujours.
